La Supply Chain 4.0 sera flexible
De l’ère atomiste à l’ère collaborative et hyperconnectée, l’internet physique se met au service de la Supply Chain.
L’internet physique est le miroir de l’interne que nous connaissons tous, à savoir le World Wide Web, littéralement la « toile mondiale », une technologie permettant de consulter en temps réel des pages accessibles.
Une projection d’une meilleure utilisation des technologies existantes qui nous amènera vers une collaboration hyperconnectée entre l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique.
Tout commence par l’interconnexion des réseaux logistiques et le partage de l’information des nœuds du transport et de la logistique. Cette interopérabilité n’est pas sans rappeler celle mise en avant par l’internet des objets. Fonctionnant initialement de manière indépendante et autonome, leur interopérabilité se présente comme une aide de pilotage pour les utilisateurs afin d’entrer pleinement dans l’ère connectée.
Avec l’explosion du e-commerce, dont le chiffre d’affaires français a doublé en 5 ans et devrait encore augmenter de plus de 22 % d’ici 2019 pour atteindre les 100 milliards d’euros, nous constatons que les canaux de distribution se multiplient de manière exponentielle pour répondre aux nouvelles attentes des e-consommateurs. Les besoins croissants de la logistique dans l’ère atomiste actuelle impactent l’ensemble de la chaîne. De la refonte complète des réseaux de distribution, en passant par la multiplication des entrepôts, jusqu’à l’explosion de la préparation au détail dans les entrepôts, cette atomisation des flux engendre une multiplication des ressources pour répondre rapidement aux besoins grandissants de la logistique.
Mais sommes-nous contraints de multiplier constamment ces ressources afin de répondre aux nouvelles attentes ? N’avons-nous pas des modèles organisationnels alternatifs pour mieux utiliser ces ressources bien trop souvent sous-exploitées ?
Dans cette étude, nous nous sommes exercés à faire ressortir un constat sur les performances des modèles logistiques actuels et proposer un modèle alternatif pour mieux utiliser les ressources disponibles. De l’ère atomiste à l’ère collaborative et hyperconnectée, est-ce que l’internet physique peut nous faire franchir le cap de la Supply Chain 4.0 ?