Chiffres du marché des Bureaux à Lyon
Chiffres et analyses du marché de la location et de l'investissement en immobilier de Bureaux en Région Lyonnaise.
1er semestre 2024
Marché locatif bureaux : une activité toujours dominée par l’instabilité
• Le 2ème trimestre, avec une demande placée équivalente au 1er trimestre, traduit une activité en demi-teinte. Les 6 premiers mois de l’année cumulent ~115 000 m² de bureaux commercialisés pour 264 transactions. Si le marché se maintient sur 1 an tant en volume qu’en nombre, la distinction par rapport à la moyenne décennale marque un volume toujours en-deçà de 11 % tandis que le nombre de signatures est à la hausse de 5 %. La baisse du volume traduit la rationalisation des surfaces par les utilisateurs face à la réorganisation des modes de travail, mais la progression du nombre de transaction démontre la résilience du marché lyonnaise.
• Le déficit des grandes transactions associée au pic de livraisons des derniers trimestres et aux nombreuses libérations de surfaces de seconde-main induisent une offre immédiate à la hausse avec 446 250 m² (+18 % sur 6 mois) dont 34 % en neuf/restructuré.
• Les valeurs prime se confirment à 350 €/an HT-HC sur des actifs restructurés sur la Part-Dieu et la Presqu’Île Nord.
Stéphane Jullien, directeur de l'équipe bureaux JLL Lyon, note : « Ces résultats démontrent à la fois la résilience du marché avec un nombre de mouvements qui ne faiblit pas mais aussi les difficultés des grands utilisateurs à mettre en œuvre leur stratégie immobilière dans un contexte global instable et peu lisible ».
Un marché de l’investissement plus dynamique au 2ème trimestre
• Après un début d’année atone (54 millions d’euros investis), le marché de l’investissement lyonnais a connu un 2ème trimestre plus dynamique avec 352 millions d’euros d’investissements. Au total, près de 406 millions d’euros ont été investis au 1er semestre 2024, un volume supérieur de 11 % à celui du 1er semestre 2023 mais inférieur de 29 % à la moyenne 5 ans.
• Ce rebond est essentiellement lié à des transactions d’envergure intervenues sur des actifs industriels, lesquels cumulent 248 millions d’engagements, soit l’essentiel de l’activité.
Gilles des Fontaines conclut : « Alors que le début de la normalisation monétaire semblait amorcé, laissant augurer un redémarrage du marché, les incertitudes liées au contexte politique pourraient impacter certains acteurs du marché. Le retour de la liquidité sur certains immeubles de bureaux en lien avec un rééquilibrage des valeurs devrait cependant permettre de connaître un 2nd semestre dynamique ».