Chiffres du marché des bureaux à Nice - Sophia Antipolis
Retrouvez les chiffres semestriels du marché immobilier de bureaux à Nice - Sophia Antipolis.
4ème trimestre 2020
Marché au beau fixe
Les marchés de Nice et Sophia restent sur une bonne dynamique malgré la crise sanitaire. Avec 61 000 m² cumulés sur l’année, le marché de bureaux fait figure d’exception, à l’image de son voisin marseillais.
Bien qu’en léger retrait d’une année sur l’autre (-4 %), le volume commercialisé est supérieur de 12 % à la moyenne des performances observées au cours des 5 dernières années. Notons que les grandes métropoles régionales, à l’exception de l’autre grande métropole du Sud, Aix-Marseille, qui reste également relativement stable sur un an, affichent des reculs compris entre -40 et -52 % sur an. La performance azuréenne est donc à mettre en évidence compte tenu des périodes de confinement et de la crise sanitaire que nous sommes en train de traverser.
Le marché sophipolitain et le marché niçois ont été relativement équilibrés en 2020 avec respectivement 29 500 m² et 31 500 m² commercialisés, un volume record sur ce dernier.
La légère baisse du nombre de transactions a été compensée par un nombre plus important de signatures de plus de 1 000 m². On dénombre en effet 14 grandes transactions – contre 11 en 2019. Elles ont totalisé 29 500 m², soit 48 % des volumes commercialisés sur l’ensemble de l’année. Nous pouvons notamment évoquer les transactions des opérateurs de serviced offices FLEX’O sur 4 850 m² dans le futur immeuble « Centrium » à Sophia-Antipolis (dont la livraison est attendue au printemps 2022), et NEWTON OFFICES sur 3 700 m² dans le secteur du Grand Arénas.
Autre transaction notable, la prise à bail de STMICROELECTRONICS qui va s’installer sur près de 4 200 m² sur l’immeuble « Sky Sophia ».
A noter que le marché reste nettement tourné à la location, puisque 73 % des surfaces commercialisées sont des prises à bail. La tendance reste stable depuis plusieurs années mais reste soumise aux volumes d’offres disponibles proposés à l’acquisition. Les deux secteurs ne sont d’ailleurs pas égaux sur ce point : le marché sophipolitain, très tourné à la location, atteint un taux de 83 % tandis que sur le marché niçois, disposant d’offres à la vente plus nombreuses, ce taux « chute » à 67 %.