Le marché de l’investissement en Régions fait preuve de résilience

Les volumes investis sur le marché français ont atteint 17,5 milliards d’euros à fin septembre 2020, en baisse de 22 % sur un an. Sur le marché des régions, le total investi a atteint 5,4 milliards d’euros, un volume en légère baisse de 5 % sur un an et supérieur de 28 % à la moyenne 5 ans.

« Par rapport à l’Ile-de-France qui connait une baisse annuelle de 31 % à fin septembre, les régions font preuve de résistance face au choc du confinement et aux forces contraires de la crise économique, comme en atteste également le nombre de transactions, avec au global 326 transactions à fin septembre 2020 contre 333 transactions à fin septembre 2019 » commente Vincent Delattre, Directeur Investissement Régions.

Le segment prépondérant en volume a été celui des transactions inférieures à 20 millions d’euros avec 1,5 milliard d’euros investis à fin septembre, aux dépens du segment des 20-50 M€ – socle du marché des Régions au cours des 3 dernières années – qui ne totalise qu’1,2 milliard d’euros, soit 25 % de moins qu’il y a un an.

Le marché lyonnais est arrivé en tête avec 1,1 milliard d’euros investis à fin septembre 2020, soit la 2^ème meilleure performance historique sur ce marché après une année 2019 record. Vient ensuite le marché lillois avec 381 millions d’euros investis, soit son 3^ème plus haut niveau historique. Il est suivi du marché marseillais avec 295 millions d’euros investis.

Avec 1,9 milliard d’euros investis à fin septembre (+61 % en un an), les entrepôts logistiques ont été la classe d’actifs la plus prisée en régions et ont représenté 36 % des montants investis. Concernant les autres actifs, le montant total investi en commerces à fin septembre 2020 se porte à 1,5 milliard d’euros, en légère baisse de 13 % sur un an. Pour leur part, les volumes investis en bureaux ont connu la plus forte baisse avec 1,7 milliard d’euros à fin septembre 2020, soit 32 % de moins qu’il y a un an.

Les investisseurs français ont dominé le marché, concentrant 57 % des montants investis depuis le début de l’année. La part des étrangers est néanmoins historiquement élevée en raison essentiellement de l’intérêt des investisseurs internationaux pour les grands portefeuilles logistiques, avec pour premiers acteurs les allemands (13 % de l’activité) et les britanniques (10 % de l’activité).

Malgré le ralentissement généralisé de l’activité, la concentration de la demande sur les actifs de bureaux prime en cette période de crise, alors même que le marché est en sous-offre pour ce type de produits, a conduit à un maintien du taux de rendement prime pour les bureaux, qui se positionne à 3,35 % à Lyon.