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Focus sur les bureaux des salariés du secteur de l'Energie

27 mai 2019

Les acteurs du secteur de l’Energie font tout pour booster leurs collaborateurs : espaces de travail innovants, mobilité, management 2.0, ingrédients inattendus et stimulants : toute la panoplie est déployée. Addicts, les salariés en veulent toujours plus.

Des environnements de travail qui décoiffent

Les bureaux du secteur de l’Energie savent comment embarquer leurs salariés : ils offrent une multitude d’espaces innovants. 44% des employés de ce secteur ont accès à des tiers-lieux et 42% à des incubateurs. 60% disposent d’espaces collaboratifs. Pour autant ces derniers peinent à emporter l’adhésion. Malgré leur large diffusion, ce sont eux qui ont l’impact le plus faible en matière de rétention des talents. Blasés, les salariés exigent plus d’innovation ! Chez Engie, les bureaux cloisonnés et attitrés ont laissé place à un environnement de travail dynamique, ponctué d’espaces projet, des salles de créativité, de salles de repos et même des fauteuils bulle dotés de casques musicaux qui viennent enrichir les possibilités de déconnexion.

Les salariés de l’Energie rêvent d’une expérience de travail renouvelée et délaissent les leviers d’engagement classiques. Ils s’intéressent moins au bonheur au travail (63%), à la reconnaissance (51%) et à l’apprentissage (45%) que la moyenne. En revanche, plus que les autres salariés, ils préfèrent être stimulés via l’émotion (29%), l’audace (29%) et l’émerveillement (24%). Chez Engie, un comité d’animation a pour mission de faire vivre les espaces et d’organiser des évènements fédérateurs - au travers d’expositions, de concerts et de conférences…

 

Des espaces alternatifs qui perfusent le goût pour la mobilité

Avec de tels espaces, il n’est pas surprenant que les salariés du secteur de l’Energie soient fans de leur environnement de travail. 94% se déclarent satisfaits de l’espace mis à leur disposition. Engie en est l’exemple même, le groupe a recueilli 70% d’opinions positives ou très positives suite au déploiement des nouveaux espaces. Ces derniers constituent aussi l’occasion de travailler autrement. Les salariés n’ont pas d’excuse, ils ne peuvent pas rester à leur poste de travail ! Et c’est ce qu’ils font, ils passent 62% de leur temps en mobilité. 62% n’hésitent pas non plus à travailler en dehors de leur entreprise – dans des tiers-lieux, des transports, en home-office.

 

Une révolution spatiale qui n’a pas trouvé d’écho sur le plan managérial

Déjà rodés au travail nomade, 51% d’entre eux sont complètement prêts à travailler en flex-office, contre seulement 39% dans tous les autres secteurs. Avides des nouveaux modes de travail, 44% sont en quête d’une entreprise avec une culture entrepreneuriale[1]. Pour autant, leur envie de pousser l’innovation un cran plus loin semble se limiter aux espaces. Ils sont beaucoup moins sensibles aux modes de management alternatifs, ce qui laisse présager d’importants enjeux en matière de conduite du changement. Seulement 16% sont intéressés par une hiérarchie horizontale, 22% par un management qui permet l’autonomie et 29% par un management basé sur la confiance. En installant ces nouveaux espaces Engie a constaté l’importance de l’accompagnement au changement, auprès de certains managers notamment, qui s’étaient placés d’eux-mêmes en retrait afin de faciliter l’expression de tous les collaborateurs et qui ont eu du mal à revenir dans le projet une fois lancé…

[1] Grandes entreprises à l’esprit start-up, intraprenariat, auto-entreprenariat et start-ups.