Le marché francilien des locaux d'activités au 1er semestre 2020

Avec une première partie d’exercice marquée par l’impact de la crise sanitaire, le marché francilien des locaux d’activités, qui enregistre un peu moins de 300 000 m² placés au 1^er semestre, subit un ralentissement de l’ordre de 35 %. Toutefois, en nombre de signatures, la baisse se limite à 11 %, avec 301 signatures comptabilisées à la fin du mois de juin. 

« Habitué aux années fastes avec des volumes annuels placés dépassant le million de m ² depuis 2017, et en conséquence, à des hausses significatives des valeurs locatives et des prix de cession, le marché des locaux d’activités en Ile-de-France a  marqué une pause évidente au 1^er semestre. Toutefois, ce sont essentiellement les surfaces de plus de 4 000 m² qui ont manqué à l’appel, l’activité s’étant particulièrement bien maintenue notamment sur le créneau 0-750 m². Nous notons, par ailleurs, des facteurs encourageants pour le 2^ème semestre et  pour 2021. En effet, l’émergence de projets significatifs dans le domaine des énergies nouvelles, le maintien de l’activité BtoB, la mise en place du « pack rebond » pour les territoires d’industrie et l’appétence toujours marquée des investisseurs pour cette ligne d’actifs devraient in fine soutenir durablement et positivement ce marché » commente Thierry d’Horrer, Directeur industriel Ile-de-France chez JLL.

La répartition géographique des commercialisations a peu évolué au cours des 6 derniers mois ; le nord de la région est le plus animé et représente un tiers de l’activité. Les secteurs ouest, sud et est concentrent quant à eux respectivement 27 %, 23 % et 17 % de la demande placée ce semestre. 

Motivées par un climat qui s’y prêtait, durant les 4 dernières années, les acquisitions ont constitué une réelle alternative à la location et représentaient près de la moitié de la demande placée. Sur le 1^er semestre 2020, la location a été privilégiée (2/3 des commercialisations), essentiellement par défaut d’offres acquisitives adaptées.